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Dans «Pauvres Garçons», Davide Brancato se dévoile sous la bonne étoile de Freddie Mercury

Se libérer d’un destin pesant pour écrire une nouvelle histoire. C’est le parcours que le comédien jurassien raconte sur sa moto, à la Maison Saint-Gervais jusqu’au 23 mars

Agrandir l'image Davide Brancato, la moto lui a permis de s’échapper de son destin étouffant. — © Matthieu Croizier
Davide Brancato, la moto lui a permis de s’échapper de son destin étouffant. — © Matthieu Croizier

Passer du combo gros muscles-moto à l’ambiguïté glamour d’une drag-queen pailletée. Davide Brancato, diplômé en 2019 de La Manufacture, à Lausanne, a un ciel en lui. Un horizon qui va de son enfance coincée dans des pavillons ternes de Delémont à ce saut dans la lumière des théâtres et des cabarets. Entre-temps, le jeune homme s’est beaucoup cherché, dans l’onde bleutée des parkings et le contact furtif des corps.

La route toute tracée, les chemins de traverse, les sentiers de la liberté. Dans Pauvres Garçons, spectacle à l’esthétique lynchéenne parfaitement réglée (Agathe Hazard Raboud à la co-mise en scène, Lucie Meyer aux décors, Alma Catin au son et Vincent Scalbert aux lumières), le comédien raconte cette échappée qu’il a placée sous la bonne étoile de Freddie Mercury. Cette proposition très années 1990, avec son flou constant entre fiction et réalité, est à voir à La Maison Saint-Gervais jusqu’au 23 mars.

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