En vidéo – Dopage, gardien de plusieurs records olympiques
Les limites physiologiques du corps humain font qu’à terme, les records sportifs ne pourront plus être dépassés. Parmi les performances impossibles à battre, un certain nombre ont été établies dans les années 1980. Et certains records liés au dopage continuent d’alimenter les doutes
Est-il encore possible de battre des records sportifs? Ces performances surhumaines ne pourront bientôt plus être dépassées, parce que le corps humain arrive à ses limites physiologiques, mais la question du dopage y est également pour quelque chose.
Certains records restent en place depuis les années 1980. Ceux de l’Américaine Florence Griffith-Joyner, par exemple, qui détient encore aujourd’hui le meilleur temps du 100 m et 200 m. Elle avait fait exploser le chronomètre (10’'49 pour le 100 m et 21'’34 pour le 200 m) aux JO de Séoul en 1988. Lors de son décès, causé par une crise d’épilepsie à l’âge de 38 ans, les accusations de dopage ont entaché ses exploits sportifs, bien qu’elle n’ait jamais été contrôlée positive.
Marita Koch, qui courait sous le maillot de l’Allemagne de l’Est en 1985 aux Mondiaux d’Australie, atteint un score «stratosphérique» (47’'60) au 400 m. Un record jamais battu depuis mais fortement débattu, à cause de suspicions de dopage d’Etat. La Tchécoslovaque Jarmila Kratochvilova détient un record vieux de plus de 40 ans au 800 m (1’53’’28) C’était en 1983 lors des Mondiaux d’Helsinki. Mais son physique «particulièrement masculin» met le doute sur sa performance.
Est-ce que dans ces circonstances on peut encore parler de records du monde? Les fédérations d’athlétisme ont demandé, à plusieurs reprises, l’annulation de ces résultats sans que cela aboutisse pour l’instant.