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«Becoming Led Zeppelin», quand le Zeppelin décolla

C’est un des plus formidables fracas que le rock’n’roll ait connu: Led Zeppelin. A travers de rares archives et des entretiens de qualité, «Becoming Led Zeppelin» remonte aux sources du mythe

Agrandir l'image Led Zeppelin en concert dans un studio de télévision à Copenhague, en mars 1969. — © Jan Persson/Redferns/Sony Pictures Releasing Switzerland GmbH
Led Zeppelin en concert dans un studio de télévision à Copenhague, en mars 1969. — © Jan Persson/Redferns/Sony Pictures Releasing Switzerland GmbH

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L’épopée démarre fort avec Good Times Bad Times, la chanson qui ouvre le premier disque. Cette décharge d’énergie pure renvoie à l’aube des temps, en 1968. Pour comprendre la déflagration qui ébranla les sixties finissantes, Bernard MacMahon, documentariste anglais auquel on doit American Epic – une plongée dans la roots music des années 1920 –, remonte aux origines. Nés entre 1944 et 1948, les quatre membres de Led Zeppelin ont grandi «dans l’ombre de la Deuxième Guerre», dans une Angleterre sombre et détériorée, les yeux, les oreilles et le cœur tournés vers l’Amérique.

Jimmy Page écoutait Lonnie Donegan, chanteur de skiffle, qui lui donne «accès à une liberté qui n’existait pas en Angleterre», et grattait sa guitare toute la journée, même sur le chemin de l’école. Robert Plant en pinçait pour le rockabilly du Johnny Burnette Trio; le blues de Sonny Boy Williamson, «cette musique venue d’on ne sait où», le hantait; et puis la folle énergie de Little Richard «a tout bousillé», notamment la perspective de devenir expert-comptable: il sera chanteur. «La seringue était là dans mon bras, à tout jamais»…

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