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En Russie, «discréditer» l’armée coûte cher

Moins de deux mois après l’entrée en vigueur d’une nouvelle loi punissant les «fausses informations» sur les forces armées russes, près de 2000 instructions judiciaires ont été ouvertes

Agrandir l'image Depuis deux mois, chaque jour, les tribunaux statuent sur de nouveaux cas de «discrédit» de l’armée, avec une acception très large de ce qui est considéré comme de «fausses informations». — © YURI KOCHETKOV / Keystone
Depuis deux mois, chaque jour, les tribunaux statuent sur de nouveaux cas de «discrédit» de l’armée, avec une acception très large de ce qui est considéré comme de «fausses informations». — © YURI KOCHETKOV / Keystone

Ils voulaient changer l’opinion des gens sur «l’opération militaire spéciale» menée par la Russie en Ukraine. A Ivanovo, au nord-est de Moscou, une avocate et un homme d’affaires ont acheté des centaines d’exemplaires de 1984, le roman philosophique et d’anticipation de George Orwell, qui décrit une société totalitaire. Ils se sont ensuite installés dans les parcs et les places de la ville et les ont distribués gratuitement aux passants. Anastasia Rudenko et Dmitri Siline sont accusés d’avoir par leur action «discrédité» l’armée russe.

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