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Empêtré dans les affaires, le patron de Frontex jette l’éponge

Le Français Fabrice Leggeri va quitter l’agence de gestion des frontières extérieures de l’UE. Des révélations en cascade sur des pratiques de refoulement ainsi que des accusations de mauvaise administration ont eu raison de lui. Une démission qui sera regardée de près en Suisse avant la votation du 15 mai

Agrandir l'image Fabrice Leggeri, en décembre 2019 à Bruxelles. — © Virginia Mayo / keystone-sda.ch
Fabrice Leggeri, en décembre 2019 à Bruxelles. — © Virginia Mayo / keystone-sda.ch

Il devait rester jusqu’en 2025 mais l’accumulation de révélations sur des pratiques de refoulement de migrants et des enquêtes internes l’impliquant directement l’ont amené à jeter l’éponge. Vendredi, le Français Fabrice Leggeri, le directeur exécutif de Frontex en poste depuis 2015, a présenté sa démission au conseil d’administration de l’agence, qui l’a approuvée. C’est la fin d’une controverse qui dure depuis des mois, de nombreuses ONG ou des élus du Parlement européen ayant demandé sa tête dès 2020.

La commissaire à la Migration, Ylva Johansson, lui avait elle aussi retiré sa confiance même si c’est l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) qui a porté le coup final ces derniers jours.
Chargé depuis plus d’un an d’enquêter sur des cas de mauvaise administration et même de harcèlement au travail, c’est le contenu encore secret du rapport qu’il a finalisé, critiquant son rôle dans ces mauvaises pratiques, qui aurait définitivement décidé le Français, qui fait donc ses valises mais ne subira pas de procédure disciplinaire, pourtant envisagée juste avant son départ.

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