Olivier Cadiot: «Le théâtre de Marthaler me donne les larmes aux yeux»
Romancier inclassable, Olivier Cadiot ne cesse d’expérimenter avec la langue pour la faire chanter. Plume du musicien Rodolphe Burger, il sera au Théâtre de Vidy le jeudi 3 avril pour lire deux œuvres récentes, «Départs de feu» et «Irréparable». Il évoque les amitiés qui enflamment sa plume
Quelles sont les étoiles qui les guident ou les marquent, les rencontres majeures, les personnalités qui les fascinent...
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Il écrit des «espèces de romans». C’est tout. «Très simplement, naturellement.» Puis des amis, des êtres aimés, «s’en emparent et les emmènent ailleurs». Le musicien et chanteur Rodolphe Burger en a fait trois albums et une très belle chanson pour Alain Bashung. Ludovic Lagarde les a adaptés sur les planches. Même lorsqu’il traduit (Gertrude Stein, Shakespeare ou Les Psaumes de la Bible), Olivier Cadiot ne fait qu’écrire, insiste-t-il. Depuis ses débuts, en 1988, il malaxe la langue et la narration, s’inspirant des avant-gardes américaines du XXe siècle. Il cherche la poésie, mais pas avec un grand P. «Une poésie matérielle, simple, directe, orale.» Toujours lisible et apte à émouvoir le lecteur.
De la flamme et du rythme
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