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Critiques au vitriol de Michelle Bachelet après sa visite en Chine

La haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme vient d’achever une visite controversée en Chine, y compris dans le Xinjiang où des centaines de milliers d’Ouïgours sont détenus de force. Les propos qu’elle a tenus lors d’une conférence de presse samedi suscitent de vives craintes auprès des ONG de défense des droits humains

Agrandir l'image Michelle Bachelet s’exprime devant des journalistes en visioconférence, le 28 mai 2022. — © OHCHR HANDOUT/Keystone
Michelle Bachelet s’exprime devant des journalistes en visioconférence, le 28 mai 2022. — © OHCHR HANDOUT/Keystone

Pour la haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, c’était une visite de six jours à très haut risque qui s’est achevée samedi par une conférence de presse en virtuel réservée aux journalistes basés en Chine. Après la publication mardi dernier des «Xinjiang Police Files», qui décrivent avec précision le système répressif de surveillance et d’internement des Ouïgours dans le Xinjiang, l’intervention publique de la haute responsable onusienne était très attendue. Ce d’autant que ces dernières révélations confirmaient ce que plusieurs rapports avaient déjà établi depuis 2018: détention forcée de près d’un million d’Ouïgours ou membres d’autres minorités musulmanes, persécutions à grande échelle, torture, stérilisations et travail forcés.

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A fleuret moucheté

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