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A Genève, l’affaire Hinduja, ses univers si contrastés et son accord de dernière minute

Après avoir longtemps tergiversé, défense et parties plaignantes sont parvenues à un accord financier ce jeudi en fin de journée. Les termes de l’arrangement sont gardés confidentiels, sauf pour le tribunal et le parquet

Au centre, Ajay Hinduja, entouré des avocats de la famille, Mes Yaël Hayat, Nicolas Jeandin et Robert Assaël. — © SALVATORE DI NOLFI / keystone-sda.ch
Au centre, Ajay Hinduja, entouré des avocats de la famille, Mes Yaël Hayat, Nicolas Jeandin et Robert Assaël. — © SALVATORE DI NOLFI / keystone-sda.ch

Aucune bonne fée ne s’était penchée sur son berceau. Daya, prénommons-la ainsi, née dans la pauvreté en Inde, privée de toute éducation, mariée de force à un homme brutal et contrainte de travailler comme domestique toute sa vie, s’est retrouvée cette semaine dans la salle d’un tribunal genevois. Une petite chose opposée un peu malgré elle aux membres d’une des familles les plus fortunées et puissantes de son pays. Les Hinduja, ceux à qui le destin avait beaucoup souri jusqu’à ce jour d’avril 2018 où la police a débarqué dans la villa de Cologny et chamboulé son organisation.

Entendue comme partie plaignante ce jeudi et représentée par Me Alice Aebischer, Daya est déjà loin lorsque les parties annoncent être sur le point d’aboutir (enfin) à un accord. «Même si cela semble ridicule à ce stade», reconnaît Me Olivier Peter, conseil du cuisinier de la famille. Après une suspension, c’est confirmé. Il y a retrait de qualité de parties plaignantes au pénal et au civil contre, on l’imagine, espèces sonnantes et trébuchantes en guise de réparation du préjudice financier et du tort moral. La défense accepte de remettre une copie au tribunal et au Ministère public, tout en faisant valoir une clause de confidentialité. En clair, il ne faudra pas évoquer ses termes en audience publique.

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