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Le Martien de Pretoria

OPINION. Le duel Poutine-Zelensky ne va plus suffire à capter notre attention. Il va falloir désormais aussi compter avec les humeurs coperniciennes de l’omnipotent Elon Musk, prévient notre chroniqueur

Agrandir l'image Elon Musk au Kennedy Space Center, à Cap Canaveral, en janvier 2020. — © Steve Nesius/Reuters
Elon Musk au Kennedy Space Center, à Cap Canaveral, en janvier 2020. — © Steve Nesius/Reuters

Je ne fais pas partie de ceux qui détestent Elon Musk par principe. Parce qu’il est outrageusement riche ou parce qu’il serait animé d’un dessein funeste. Je ne fais pas non plus partie de ceux qui frissonnent devant son génie et ses succès, grandiloquents et disruptifs. Mais je fais forcément partie de ceux qui, comme vous, doivent bien faire quelque chose de ce drôle de zozo.

Jusqu’à présent, il était à peu près possible d’esquiver le sujet. Il envoyait tranquillement ses voitures, ses fusées et ses trains de satellites dans l’espace, prénommait ses enfants Exa Dark Sideræl ou X Æ A-Ⅻ sans que nous ayons forcément à en penser quelque chose, et fumait des pétards qui n’effraient plus les bourgeois depuis qu’ils en fument aussi.

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